Un trek, des 5000m, un glacier… C’est fini

Nous voilà de retour à Vashisht en Himachal Pradesh après 20 jours d’un trek dont je n’aurais osé rêver.

Je vous avez promis des nouvelles des engelures, courbatures et ampoules, en voici donc en attendant le récit détaillé (et d’autres photos que celles prises avec mon téléphone).

Les engelures :  nous avons eu du beau temps tout le long du trek sauf un jour couvert avec quelques tout petits flocons. Forcément ça tombait un jour où on avait passé la nuit à plus de 5000m et où on avait 2 cols à 5400m à franchir.

Mais armé de mon bonnet-cagoule zanskari du plus bel effet, aucun problème à signaler.

Je garde une bonne blague relative aux gants de Romain et ceux de Rigzin pour le récit complet…

A part ça nous avons eu des nuits glaciales et de belles gelées avec des matins où il est très dur de sortir de la tente givrée malgré le soleil. Mais encore une fois, nous étions très bien équipé donc pas de problème.

 

Les courbatures et ampoules :

Nous avions très peur de la première partie du trek car nous passions 5 cols au dessus de 5000 très rapidement. Malgré ça, ça a été la plus facile. Nous avons juste dû prendre un journée repos au bout de trois jours car, après une nuit à 5200m, Romain ne se sentait pas très en forme, nous avons préféré être prudents.

Du coup nous avons enchaîné le reste du trek sans repos avec des journées très très longues. Notre itinéraire était faux quant aux estimations d’heures de marche. La traversée du lac Tso Moriri, 8 grosses heures sur du sable ou des galets nous a bien abîmé les pieds et nous a fait souffrir jusqu’à la fin.

 

chevaux Tso Moriri

Réveil avec nos chevaux au Tso Moriri

L’apogée sportive du trek, l’ascension du glacier Parang La à 5600m n’a pas été si difficile mais après 3 h d’ascension il a fallu assurer 6 autres bonnes heures de marche avec beaucoup de dénivelé en s’étant levés à 5h et en étant épuisés.

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Notre caravane nous dépasse sur la glace du Parang La

 

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Au soleil, au sommet du Parang

Résultat pour moi : ampoules cultivées depuis le Tso moriri, courbatures dont je souffre encore aujourd’hui et une petite tendinite au genou.

 

Mais bien évidemment ce trek n’a pas été que souffrance, bien au contraire. Chaque jour de nouveaux paysages, de grands espaces sauvages.

Chaque jour des animaux sauvages : kiang, blue sheep, urial, traces de snow leopard…

Peu d’hommes si ce n’est notre fine équipe Rigzin, Sanju, Dorjet et Lobsang et quelques nomades Tibetains avec lesquels nous avons bivouaqué une nuit.

Le sentiment d’avoir vécu le plus beau des trek, en tous cas celui dont je rêvais le plus, et d’avoir réussi à en profiter à 200%.

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